";s:4:"text";s:5073:"Parmi les patients victimes d’une EP, une proportion importante soit 35% des patients présentaient une dysfonction ventriculaire droite.En pratique, 40% des patients ont été traités durant 12 mois. On note la présence de 9-10% de patients avec des antécédents de cancer dans les deux groupes, tandis que le taux d’accidents thrombo-emboliques non provoqués ou idiopathiques était de l’ordre de 65%.Chez les patients ayant une EP, des analyses ont été réalisées dans des sous-groupes prédéfinis en fonction de la présence d’une dysfonction ventriculaire droite. Ceci explique probablement la proportion des patients avec accidents sévères inclus dans l’étude HOKUSAI-VTE.L’étude HOKUSAI-VTE a également clairement validé l’intérêt d’une réduction de posologies d’un nouvel anticoagulant chez les patients davantage à risque hémorragique compte tenu d’une altération de la fonction rénale, d’un faible poids ou d’une co-médication avec un inhibiteur puissant de la glycoprotéine-P. En termes de durée de traitement, si elle était de minimum 3 mois, une durée fixe n’a pas été imposée à tous les patients qui ont bénéficié d’une durée variable et flexible de 3 à 12 mois, en moyenne de 7 mois. Compte tenu de l’acceptation générale et de la confiance dans un traitement parentéral initial, l’initiation par l’héparine a encouragé les investigateurs à enrôler une proportion importante de patients avec des accidents thromboemboliques veineux sévères. 0000008021 00000 n Le bénéfice est également présent chez les patients pour lesquels une diminution de la dose s’est avérée nécessaire en raison d’une insuffisance rénale, d’un petit poids corporel ou de la prise concomitante d’un inhibiteur de la glycoprotéine P.L’étude ENGAGE-AF a le mérite d’avoir évalué à large échelle plusieurs doses d’edoxaban à travers un large spectre (15 à 60 mg) sur base d’un processus de randomisation aveugle complété par le recours strict à une réduction de la posologie de moitié en présence de facteurs de risque d’accumulation. Edoxaban should not be used in patients with CrCl >95 mL/minute.
Ceci reflète la réalité de la pratique et la durée souvent variable de traitement anticoagulant dont bénéficient les patients. Finalement, même si une anticoagulation initiale par HBPM est bienvenue chez les patients pris en charge avec une maladie sévère en milieu hospitalier, il serait utile de définir les modalités d’anticoagulation (posologie) et les critères de sélection des candidats pouvant bénéficier d’une monothérapie par l’edoxaban, bien plus facile à manipuler en ambulatoire et en médecine générale.Pas moins de 1.393 centres répartis dans 46 pays ont pris part à cette étude de phase III, randomisée et en double aveugle, dont la phase d’inclusion a eu lieu entre novembre 2008 et novembre 2010.